[Portrait] Gene Clarksville

Chanteur, pianiste et guitariste, Gene Clarksville, est aussi auteur-compositeur, il s’est produit pour la première fois au mois de décembre sur la scène de l’espace Guillaume le Conquérant à Bois-Guillaume avec Philippe Davenet et sa formation en trio PLAY composée d’Éric Laboulle Batteur/Percussionniste et Loïc Kohler Bassiste, il nous raconte son parcours et nous fait partager sa passion pour la musique.

Alors, comment avez-vous débuté ? 

G.C. :  » J’ai eu la chance quand j’étais au lycée en terminale de créer un groupe les « ROADROUNNERS », on a très bien marché si bien qu’on est allé jouer au État-Unis, au Canada et en Europe. Ensuite, j’ai été embauché par les  » DOGS  » très connu à l’épode et puis je me suis lancé en solo pour avoir d’autres expériences qui se rapprochent toujours plus du style de musique que j’aime.  »

 Justement, comment définiriez-vous le style musical qui vous inspire ?

G.C. :  » J’aime par dessus tout la Pop Rock des années 60 70 ou même 80 comme Elvis Costello. Je suis pas un fanatique du hardrock par exemple.  »

 Vous jouez depuis 2012 avec votre complice Philippe Davenet, comment cette collaboration est-elle née ? 

G.C. :  » Avec Philippe ça fait dix ans qu’on joue ensemble et j’ai proposé à mon groupe PLAY de se joindre à nous, c’était une première fois qu’on se réunissait tous les quatre et la première fois aussi à Bois-guillaume. C’était très symbolique pour moi de jouer dans ma ville !  »

Parlez nous de ce concert en faux-semblant musical que vous avez imaginé ? 

G.C. :  » On mélange plusieurs styles, peu importe que ce soit pop, rock ou classique, on crée des ponts entre tous ces styles à deux au piano avec une basse et une batterie. A chaque fois, les musiques qui s’entremêlent ont un lien, un thème commun. Par exemple, une même musique qui a été utilisée à différentes périodes de l’histoire comme Franck Sinatra qui sans s’en apercevoir s’inspirait de Mozart.

Parfois, c’est le texte qui nous fait réunir deux morceaux parce que les deux parlent de l’eau par exemple. Ou alors on mélange du Bach avec un morceau de Rhythm and blues car c’est la même structure. C’est un vrai de travail de recherche pour associer les musiques entre elles soit par leur structure, leur texte ou le fait qu’elles aient traversé l’histoire.  »

Après le succès qu’a rencontré ce nouveau groupe, avez-vous des projets tous les quatre ?

G.C. :  » On va tous continuer à faire de la musique de notre coté mais ça a plu au public et on a aussi envie de poursuivre ensemble. C’était une super expérience et on a de bons espoirs de se réunir de nouveau peut-être d’ici 2023.  »